Geneviève Brisac au Bouillon : compte rendu

 

                Le lieu culturel de l’Université d’Orléans a accueilli mercredi 15 novembre,  Geneviève Brisac, écrivaine et longtemps éditrice à l’Ecole des Loisirs, l’invitée du Cercle Jean Zay.

                Nous renouions ainsi avec une pratique de lien avec l’université en  invitant des professeurs d’histoire, des écrivains, des journalistes, des essayistes, des philosophes… pour des conférences, des tables rondes, des Banquets Républicains.

                Jean Zay, journaliste,  avocat et élu de la République a  pratiqué l’écriture dès l’adolescence (Le Familier,  Le Potache Bouillant, Les Cahiers du Grenier…) jusqu’à son assassinat. Il était soucieux des droits des auteurs, des réalisateurs, des créateurs.  Ainsi nous continuons à perpétuer sa mémoire et celle de son œuvre.

                Aude Bonord, maître de conférences en littérature française XXe-XXIe siècles, avait préparé à cette rencontre ses étudiants de licence Droit-Histoire en leur faisant étudier l’un des romans de Geneviève Brisac  Dans les yeux des autres, une réflexion sur l’engagement révolutionnaire et ses désillusions.  Texte inspiré de l’expérience et de l’imagination de l’invitée.

                Aude Bonord  a mené la séance, devant une soixantaine de personnes : ses étudiants, qui ont posé des questions à l’auteure, des membres du Cercle Jean Zay et des personnes intéressées par cette rencontre. Geneviève Brisac a répondu avec sincérité, humour et gentillesse. Quelle différence dans l’écriture pour enfant ou adulte ? Quel a été son  parcours professionnel,  le  sens de son engagement hier et maintenant, sa passion pour l’écriture,  la lecture… et pour Virginia Woolf  qu’elle cite souvent et dont elle est l’une des spécialistes.

                Après une heure d’échange une trentaine de personnes, très majoritairement des étudiants, ont fait dédicacer les ouvrages de Geneviève Brisac  apportés par la librairie Les Temps Modernes comme Petites, Vie de ma Voisine ou Week-end de chasse à la mère qui fut récompensé par le Prix Fémina en 1996.

                Elle compte revenir à Orléans pour d’autres rencontres.

 

PS : Son père fut membre de l’association nationale Les amis de Jean Zay.